Jardins de Palheiro (Madère)


Madère, l'île aux fleurs...
Avec ses multiples jardins, botaniques ou tropicaux, partout les fleurs sont mises à l'honneur.
C'est le cas dans les jardins de la Quinta do Palheiro Ferreiro, simplement appelés Jardins de Palheiro.

Débarqués de l'avion le matin, quoi de mieux que de commencer nos visites à Madère par un jardin !


Premier cours de conduite à la madérienne
Tout juste après avoir récupéré les clés de notre appartement pour la semaine, nous cherchons de quoi nous dépayser instantanément.
Les jardins de Palheiro sont sur les hauteurs de Funchal, côté Est. Nous pouvons y aller sans entrer dans la ville (nous logeons à Caniço), nous voici donc en route !

Pour s'habituer un peu aux routes de Madère, c'est le bon moyen ! Route peu fréquentée dès qu'on s'éloigne de la voie rapide, mais route qui monte raide ! En 2e vitesse au maximum, pour ne pas faire craquer notre voiture de location, nous arrivons doucement mais sûrement à notre destination : il a suffi de suivre les panneaux "Palheiro Gardens".

Ah oui, oubliez le GPS... Il a un peu de mal à gérer les routes raides de Madère, les lacets lui semblent s'entrecroiser. Très souvent, le "tourner à gauche/droite" était tout simplement impossible (pas de route!). Une bonne carte routière est vraiment la meilleure idée, ça évite de s'énerver !

Un peu d'histoire
Arrivés aux jardins, nous sommes instantanément plongés dans la végétation et les fleurs.
Dès 1804, le premier comte de Carvalhal (qui possédait un tiers de l'île !) a aménagé les jardins autour de son pavillon de chasse. Ce sont des camélias qui ont été plantés, bientôt rejoints par de très hauts arbres venant d'Australie ou de Nouvelle-Zélande.
A cette époque-là, tous les ans, le 1er mai, les jardins étaient ouverts au public. Les madériens se pressaient pour voir ces beaux jardins. Son neveu, qui en hérita, dût les vendre en 1885, après les avoir remodelés en parc à l'anglaise. La famille Blandy, qui les racheta, les enrichit encore.
C'est le résultat de toutes ces plantations successives que nous voyons aujourd'hui. Contrairement à d'autres jardins de Madère, ce n'est pas un jardin tropical mais bien un jardin qui évolue au fil des saisons.
Nous descendons vers les jardins en suivant une grande allée. Sur la gauche, un tapis de fleurs jaunes évoque le printemps. Perdus dans ce tapis jaune, des arums graciles poussent ça et là, comme à l'état sauvage.

Jardins en majesté
Nous arrivons à la partie basse des jardins. Des magnolias en fleurs nous font oublier qu'on est au mois de février.
Un peu de pluie semble venir au loin. Nous apprendrons vite que le temps peut changer rapidement à Madère, mais qu'on trouve toujours un endroit de l'île sans pluie.
Nous continuons à déambuler. Nous voici dans le coin des plantes grasses, avec beaucoup d'aenium de toutes sortes. Mais ce qui est taille miniature en France est ici très grand ! On en a parfois du mal à reconnaître les plantes.
Et partout, aux quatre coins des jardins, les silhouettes élégantes des oiseaux de paradis s'élancent.
Fleurs et jardin à l'anglaise
Un peu plus loin, on est dans un tout petit jardin à l'anglaise, mais plus sauvage : le jardin de la Dame ou jardim da Senhora. Difficile de bien tailler ces buis avec un climat si propice à leur repousse !.
On arrive vers un endroit où les arbres sont noueux, comme un peu plus rustiques. Et toujours, les oiseaux de paradis (il a fallu que je me réfrène de trop en prendre en photo !).
Une petite chapelle, entourée d'un gazon parfait, sert pour les mariages de l'île.
Le soleil descend progressivement, les fleurs prennent d'autres couleurs. Il est temps pour nous de partir, les jardins vont fermer.
C'était une parfaite introduction à Madère, après une journée commencée très tôt à cause de notre vol. Ca donne envie pour les jours prochains !



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1 commentaires

  1. Très belles photos ; le rince bouteille est très original, les oiseaux de paradis sont magnifiques

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