Pointe de Sao Lourenço, extrême est (Madère)
Située à l'extrême nord-est de Madère, la pointe de Sao Lourenço est une des randonnées phares de l'île. Le contraste entre le bleu de la mer et la couleur volcanique de la roche est ici fantastique.
Alors que les nuages s'accrochent encore un peu aux sommets, nous partons vers la côte, pour y voir un autre aspect de Madère.
Nous nous garons sur le parking, il n'y a pas grand monde car le temps est un peu nuageux (nous aurons même quelques gouttes de pluie à l'aller).
Nous voilà parés pour la randonnée n°12 de notre guide Rother, aussi appelée randonnée PR8 ici.
Dès le départ, malgré le temps incertain, nous en prenons plein la vue. La presqu'île s'étend devant nous, de ses 9km de long. Mais nous découvrirons plus tard qu'on ne voyions alors même pas le bout du promontoire...
On s'éloigne par des chemins, parfois empierrés, parfois un peu raides. 2 km de large maximum pour la presqu'île mais, avec le relief, on voit parfois à peine la mer.
Plus on s'éloigne, plus on arrive dans la partie sauvage. L'à-pic des roches, balayées par la mer et le vent, est de plus en plus impressionnant.
Hypnotisés par la mer, nous voyons à peine la flore endémique de la presqu'île. Faute de s'y connaître vraiment en plantes, nous en avons sans doute manqué beaucoup.
En se retournant, on voit déjà le chemin parcouru et la dentelle permanente de la côte. Les couleurs volcaniques, plutôt rouges, se devinent.
Formée il y a environ 5 millions d'années, à la suite de diverses éruptions volcaniques, la presqu'île était utilisée par les habitants pour faire paître les moutons ! Cadre grandiose pour paître !! Réserve protégée aujourd'hui, on n'y croise maintenant que des touristes, comme nous, venus découvrir le site.
Nous arrivons au petit "frisson" de la balade : l'isthme !
Les cordes tendues sont là pour calmer les casse-cous. Bizarrement, nous n'avons vu personne dépasser les limites ! Il faut croire qu'un regard sur les côtés faisait prendre conscience de la prise de risque...
Déjà, d'en haut, je n'en menais pas large en voyant Petit L et Grand L traverser devant moi...
Les roches se sont révélées dans toutes leurs couleurs : ocre, rouille et gris, chacune pour un type de dépôt volcanique différents. A divers endroits, des sortes de colonnes verticales de trachyte, liquide lors des éruptions, cassent les lignes de roche comme des cascades...
Au loin, la Casa do Sardinha, seule maison de l'île, que nous voulions encore atteindre à ce moment-là. Mais le si loin si proche a eu raison de nous...
Nous continuons encore un peu puis faisons une pause pique-nique.
Maintenant qu'il fait beau, il y a beaucoup plus de monde (nous le verrons clairement sur le chemin du retour !). L'étape intéressante suivante étant tout au bout de la presqu'île, après une dernière montée un peu raide, nous décidons de faire demi-tour.
Le soleil complètement revenu nous offre de bien beaux contrastes avec la mer... Quelle différence dès que le soleil est là !
Même les derniers mètres se révèlent sous des couleurs bien plus intéressantes que le matin...
De retour à notre point de départ, un dernier regard sur le site...
Une balade totalement incontournable lors de tout séjour à Madère !! Un vrai sentiment de bout du monde...
Petit conseil : à faire en début de matinée ou fin d'après-midi, pour éviter le monde !
Et n'hésitez pas à faire un petit tour vers la Prainha de Caniçal, juste quelques centaines de mètres après avoir repris la voiture. Plage volcanique garantie !
Alors que les nuages s'accrochent encore un peu aux sommets, nous partons vers la côte, pour y voir un autre aspect de Madère.
Roches noires sous petite pluie
Le point de départ est simple : le bout de la route !! Direction Ponta de Sao Lourenço, on passe un dernier ensemble touristique pseudo-traditionnel et on arrive... nulle part ! Au bout du monde !!! Nous nous garons sur le parking, il n'y a pas grand monde car le temps est un peu nuageux (nous aurons même quelques gouttes de pluie à l'aller).
Nous voilà parés pour la randonnée n°12 de notre guide Rother, aussi appelée randonnée PR8 ici.
Dès le départ, malgré le temps incertain, nous en prenons plein la vue. La presqu'île s'étend devant nous, de ses 9km de long. Mais nous découvrirons plus tard qu'on ne voyions alors même pas le bout du promontoire...
On s'éloigne par des chemins, parfois empierrés, parfois un peu raides. 2 km de large maximum pour la presqu'île mais, avec le relief, on voit parfois à peine la mer.
Plus on s'éloigne, plus on arrive dans la partie sauvage. L'à-pic des roches, balayées par la mer et le vent, est de plus en plus impressionnant.
Hypnotisés par la mer, nous voyons à peine la flore endémique de la presqu'île. Faute de s'y connaître vraiment en plantes, nous en avons sans doute manqué beaucoup.
En se retournant, on voit déjà le chemin parcouru et la dentelle permanente de la côte. Les couleurs volcaniques, plutôt rouges, se devinent.
Formée il y a environ 5 millions d'années, à la suite de diverses éruptions volcaniques, la presqu'île était utilisée par les habitants pour faire paître les moutons ! Cadre grandiose pour paître !! Réserve protégée aujourd'hui, on n'y croise maintenant que des touristes, comme nous, venus découvrir le site.
Nous arrivons au petit "frisson" de la balade : l'isthme !
Les cordes tendues sont là pour calmer les casse-cous. Bizarrement, nous n'avons vu personne dépasser les limites ! Il faut croire qu'un regard sur les côtés faisait prendre conscience de la prise de risque...
Déjà, d'en haut, je n'en menais pas large en voyant Petit L et Grand L traverser devant moi...
Et la couleur fut !
C'est l'exact moment où le soleil a pointé le bout de son nez (juste le bout pour le moment). Les roches se sont révélées dans toutes leurs couleurs : ocre, rouille et gris, chacune pour un type de dépôt volcanique différents. A divers endroits, des sortes de colonnes verticales de trachyte, liquide lors des éruptions, cassent les lignes de roche comme des cascades...
Au loin, la Casa do Sardinha, seule maison de l'île, que nous voulions encore atteindre à ce moment-là. Mais le si loin si proche a eu raison de nous...
Nous continuons encore un peu puis faisons une pause pique-nique.
Maintenant qu'il fait beau, il y a beaucoup plus de monde (nous le verrons clairement sur le chemin du retour !). L'étape intéressante suivante étant tout au bout de la presqu'île, après une dernière montée un peu raide, nous décidons de faire demi-tour.
Le soleil complètement revenu nous offre de bien beaux contrastes avec la mer... Quelle différence dès que le soleil est là !
Même les derniers mètres se révèlent sous des couleurs bien plus intéressantes que le matin...
De retour à notre point de départ, un dernier regard sur le site...
Une balade totalement incontournable lors de tout séjour à Madère !! Un vrai sentiment de bout du monde...
Petit conseil : à faire en début de matinée ou fin d'après-midi, pour éviter le monde !
Et n'hésitez pas à faire un petit tour vers la Prainha de Caniçal, juste quelques centaines de mètres après avoir repris la voiture. Plage volcanique garantie !
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