Dijon version Noël (Bourgogne)
Dijon, ancienne capitale des Ducs de Bourgogne, ville aux cent clochers, a gardé un peu de toutes ses grandes périodes d'influence : Moyen-Age et Ancien-Régime. Il ne faut pas hésiter à y aller pour un week-end !
Quand nous étions en région parisienne, nous y étions passés lors d'un séjour en Bourgogne, il y a déjà 10 ans... Là, c'est à l'occasion d'un Noël dans un gîte à une quarantaine de kilomètres que nous y sommes passés.
Vers le centre de Dijon
En se garant au parking de la gare (bien pratique car central), il suffit ensuite de se diriger vers l'arc de Triomphe en longeant le square Darcy.
On arrive tout de suite sur la rue de la Liberté, une des artères commerçantes de la ville. On croise déjà quelques maisons médiévales (la Pharmacie du miroir) et, quand on arrive place François-Rude, on est au coeur de Dijon.
Au centre de la place, la statue du Bareuzai, foulant le raisin. Au fond, la rue des Forges, très médiévale.
Si on continue sur la rue de la Liberté, on arrive sur la place de la Libération.
Forcément, avec décorations de Noël et patinoire, la place semble petite. Et pourtant, c'est un très bel hémicycle ! Sur le côté gauche, le palais des Ducs de Bourgogne et sa tour Philippe-le-Bon dominent la place. On est ici dans le Dijon des 17-18e siècles. En suivant toujours le même axe que la rue de la Liberté, on se retrouve devant le musée Rude et, au loin, l'imposante église Saint Michel.
Source : Trip Advisor
En continuant la rue de la Chouette, on passe justement devant la Chouette ! Cette pierre, sculptée en forme de chouette, dans l'angle d'une chapelle, est l'un des symboles de Dijon (à caresser de la main gauche, côté coeur !). On arrive enfin devant la façade occidentale de l'église Notre Dame. Et c'est la surprise : cette façade est plane ! Ou presque... Parce que c'est vrai qu'avec 51 gargouilles, ce n'est finalement pas si plan. Ce sont des fausses gargouilles, l'eau ne s'en écoule pas. Enlevées dès 1240 suite à un problème de sécurité, de nouvelles ont été faites lors de la restauration à la fin du 19e siècle.
L'autre curiosité de l'église Notre Dame est son horloge avec ses 4 automates. Le premier automate, Jacquemart, s'est vu adjoindre petit à petit une famille (femme, fils et fille) pour sonner heures et demi-heures.
Ne quittez pas l'église sans avoir jeter un coup d'oeil à l'intérieur et plus particulièrement aux vitraux côté Nord, d'origine.
Si vous avez un peu de temps, dirigez-vous vers le Palais de Justice où se trouve un bel ensemble de bâtiments. Nous l'avions fait lors de notre première visite mais pas cette fois. Dommage d'avoir eu un temps si maussade qui ne met pas vraiment Dijon en valeur mais bon, c'était un 23 décembre tout de même !
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